près un bac technique raté en 1969, j’ai connu des années chaudes… Je n’étais pas vraiment intéressé de les renouveler, alors j’ai fait mon service militaire au sein des parachutistes, et ai décidé d’assumer mes rêves de voyages et de liberté. Embarquement pour Melbourne en Australie où j’ai découvert la moto, car c’est très pratique de voyager en bateau avec une moto.

Puis la Nouvelle Zélande, puis transfert de la moto à Los Angeles. Ça été le début d’une “promenade” avec un billet open pour la Nouvelle Calédonie, Fidji, Tahiti, et enfin la récupération de ma moto à Los Angeles.

Un léger problème financier m’a alors fait découvrir l’armée du salut quelques jours… Une expérience très enrichissante…

Visite de la côte Ouest, puis traversée pour La Nouvelle Orléans. Et pourquoi s’arrêter en si bon chemin, alors Le Mexique, Guatemala, etc… et on se retrouve à Panama !

Bon là, plus de route pour continuer (et finances un peu basses), alors je suis monté sur un bateau qui passait, et qui nous a laissé à Cannes ma moto et moi ! Je suis resté quelques mois en Europe pour remonter les finances, et j’ai ré-embarqué à Gènes pour Melbourne, avec une idée en tête après avoir appris rapidement la fibre de verre…

J’ai alors créé Polymodel, une société australienne de carénage pour motos et réparation de bateaux. Les carénages des motos Mad Max c’était moi ! Mais un problème de famille m’a obligé à rentrer. Je suis revenu en bateau via le Cap Horn.

La connaissance de l’anglais m’a sauvé lors de mes différents métiers ensuite : je suis d’abord devenu export “technical” manager pour les Parfums Rochas, avec toujours le rêve continu de faire encore des voyages. Puis j’ai été Directeur de Production pour BIC avec l’ouverture puis la fermeture de l’usine… Bad luck. Je suis alors parti chez Orlane, toujours en tant que Directeur de Production. Mais bon, la production a ses limites… Les laboratoires pharmaceutiques Searle m’ont donné la possibilité de me lancer comme Responsable des achats, une belle aventure que j’ai réussi à décrocher avec un CV légèrement “adapté”.

Ensuite j’ai continué chez Hutchinson, dans le département ferroviaire et aéronautique, à la recherche de nouveaux partenaires dans les pays de l’Est. J’ai validé les nouveaux fournisseurs pour l’usine chinoise, j’ai réalisé l’audit des achats de l’usine aéronautique aux Etats-Unis, j’ai fait le reporting des 23 usines du groupe en France, avec l’addition d’une deuxième usine à gérer en achats. Quel plaisir intérieur de conseiller des ingénieurs sur le choix de la meilleure technologie de fabrication à adopter !