de vous à moi

Le temps n’a qu’une valeur relative. La vieillesse commence lorsque les regrets remplacent les rêves.

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Jo de Raco a fait de l'image son métier en devenant producteur.

MON  PARCOURS EN
QUELQUES MOTS

Fils d’immigrés italiens d’origine très modestes, j’ai dû abandonner l’école très tôt pour participer à la vie familiale. J’ai obtenu mon Certificat d’Études Primaires à 13 ans. Je suis alors devenu peintre en bâtiment, puis conducteur d’engins, plombier, ou encore électricien… pour enfin devenir mécanicien. Je dis, enfin, car à l’époque les immigrés ne pouvaient travailler QUE dans le bâtiment. J’ai dû obtenir une dérogation pour pouvoir apprendre la mécanique, ma véritable passion.

J’ai ensuite été mécanicien de rallyes pour Jean Ragnotti, puis de F3 avec Bernard Chevanne. Un ami cinéaste a alors réalisé un film sur notre équipe. Immédiatement je me suis passionné pour le cinéma, et j’ai imaginé réaliser une émission de TV sur les sports mécaniques. Bernard Chevanne, petit-fils de Sylvain Floirat, alors propriétaire du groupe éponyme Matra, tendit l’oreille à mon rêve.

Il m’a dirigé vers Henri de France, alors président de Télé-Monte-Carlo. Celui-ci m’a proposé une tranche horaire sur ses antennes, mais sans budget. A moi de trouver le financement. J’ai réussi à trouver l’argent pour 13 émissions.

Il nous a alors fallu monter une équipe professionnelle avec un fantastique réalisateur, G. Giaufret, un artiste caméraman, Jeff Lehalle. Le succès fut tel que cette épopée a finalement duré 45 ans, et l’émission a été diffusée dans 10 pays.

Le cinéma n’a pas été oublié car nous avons été propriétaires exploitants des mythiques studios de la Victorine à Nice, où nous avons produit 12 films. Partenaire de Bernie Ecclestone, le grand promoteur de la F1, j’ai fait découvrir ce sport en Russie, en Pologne, en Afrique, en Turquie et même en Chine. Samipa ça a été un groupe de 65 salariés.

Les obstacles à franchir ne m’ont jamais empêché de vouloir accomplir le rêve de mon enfance, les voitures de courses. Sans argent pour devenir pilote, devenir mécanicien de course fût mon seul objectif. Vivre de ma passion, pour ma passion. Selon la formule de Hegel, “Rien de grand en ce monde ne se construit sans passion”, ce fut mon leitmotiv durant toute ma vie jusqu’à aujourd’hui.

Chance ou pas, je n’ai jamais reçu d’aide financière gratuite. Ceci m’a permis tout au long de ma vie de ne compter que sur moi-même pour accomplir mon parcours. Participant avec le Prince Albert de Monaco au Paris-Dakar, passant mes vacances avec le Prince Philippe de Belgique, dans leur jeunesse, je découvris que la passion n’a aucune limite de catégorie sociale, et que tout est possible si l’on reste fidèle à ses convictions et ses valeurs. Avec toujours à cœur de rester dans mon monde, ne pas oublier d’où je viens pour savoir où je vais.

mes soutiens

Les partenaires furent nombreux et le premier fût Jean François Micheo, alors Directeur Général de TMC. Ensuite les opportunités me permirent de connaître tour à tour, Nicolo San Germano, le Directeur de Philip Morris Italie; Jacques Bonnecarrère, producteur d’Auto Moto; mais aussi Jean Claude Dassier qui me fît confiance pour produire ensemble la F1, le WRC pour TF1; Eurosport avec Angelo Codignoni, son DG pour C+ Italie; Michel Thoulouze, son Président, mais aussi pour RTR en Russie, pour CCTV en Chine, C+ Afrique; Jacques Navadic, DG de RTL Télévision pour la Belgique et le Luxembourg.

Pour le cinéma, ma rencontre avec Francis Ford Coppola ou Michael Douglas, m’a fait plonger dans l’univers du cinéma, et me procure encore une immense joie. Mon association avec Mr Alain Delon pour créer une société commune aura marqué mon cheminement dans le monde du rêve.

Je ne dois pas oublier Bernie Ecclestone et mon ami Jean Todt que j’ai déjà connu à l’époque de l’épopée des Rallyes, puis chez Ferrari. Je ne puis oublier Renault, notre partenaire durant plus de 10 ans sur les World Séries by Renault.

Toutes ces personnes et entreprises m’ont fait confiance et ont cru en moi, et vécu ma passion et ma soif d’apprendre, avec modestie. Modestie ne veut pas dire manque d’égo !