de vous à moi

Il n’est pas nécessaire de tenter l’impossible, il suffit d’une impulsion, même minime, pour mettre en marche ses propres envies, ses propres rêves.

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Aventurier, conférencier, chef d'entreprise, Philippe Croizon a fait de son handicap une véritable force. Un véritable super-héros !

MON  PARCOURS EN
QUELQUES MOTS

J

’ai puisé, je ne sais où, une force surhumaine qui m’a permis de me maintenir en vie. Ce que j’ai vécu après mon accident n’était que du bonus malgré le coma, les amputations, la rééducation, le désespoir pour… Mais, à mon réveil, lorsque je me suis découvert sans bras ni jambes, j’ai supplié la mort de venir me chercher. Une fois dépassée cette plongée en enfer, la vie renaît.​

Pour remonter cette pente vertigineuse, je n’ai pas attendu que les choses viennent à moi. Il ne faut attendre que de soi-même. Il n’est pas nécessaire de tenter l’impossible, il suffit d’une impulsion, même minime, pour mettre en marche ses propres envies, ses propres rêves.​

Combien ont dû penser, après mon accident, qu’il aurait mieux valu que je meure, que, dans mon état, la vie n’avait plus de sens ?

Or, je suis la preuve que la vie ne s’arrête pas avec le handicap : il faut lui tenir tête.

A tous ces pessimistes qui m’imaginaient dans la tombe, j’affirme que je suis désormais chanceux, plein d’envie et de projets. Je suis certain qu’aujourd’hui on me regarde pour ce que je suis, non pour ce je parais.​

J’aime la vie d’aujourd’hui parce que j’en fait quelque chose. J’ai eu cet accident, j’ai rebondi, je me suis investi dans le sport. Je suis allé au bout de mes rêves, sans nostalgie.

J’aimerais dire à tous ceux qui souffrent qu’il faut du temps pour apaiser le déni ou la colère. Il m’a fallu du temps pour guérir, soigner les maux du corps et ceux de l’esprit.

On me dit souvent que “c’était une belle revanche sur la vie”. Mais quelle revanche ? J’ai eu un accident. Point. Il n’y a aucune revanche. Je n’ai pas puisé mon énergie dans ce terrible drame, elle ne m’est pas venue à la faveur d’une électrocution.

On peut être ouvrier métallo, sans le bac, et se montrer obstiné. Dès l’enfance, je me suis fixé des objectifs sans jamais lâcher le morceau. Avant, après, il n’y a rien de changé.​

Je ne suis pas devenu, j’ai toujours été.

mes soutiens

Les soutiens que j’ai eu ont été nombreux. Il y a eu le Département de la Vienne au tout début, puis toute mon équipe pour la traversée de la Manche, mes soutiens financiers bien sûr, et au premier rang Suzana ,qui partage ma vie, et qui a été et qui est celle de tous les défis et de toutes les aventures.