de vous à moi

Courage ! N’ayez pas peur de vous retrousser les manches !

Dans la société actuelle qui me semble plus encline aux loisirs qu’au travail, je sais qu’il y a encore des jeunes qui souhaitent mener leur vie en raison de leur propre nature dans un esprit de liberté. Un homme qui n’aime pas la mer ne doit jamais être marin par évidence.

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De ferronnier d'Art à grand chef d'entreprise, Roger Ragni a commencé sa carrière en tant que jeune ferronnier d'art... Quelques années plus tard il fait de l'entreprise familiale un fleuron de l'industrie française.

MON  PARCOURS EN
QUELQUES MOTS

Comme je l’ai dit dans le reportage de Philippe Fournier, je suis un passionné dans tout ce que je fais et ce que j’ai fait dans ma vie.

Mon père, qui était le patron de la ferronnerie familiale, a pris la suite derrière mon grand-père, mais il n’était pas très enthousiaste de poursuivre, car il aurait souhaité monter un garage automobile. En fait, il en a été empêché par son père.

Je me suis marié très jeune avec un enfant à charge dès mes 20 ans. La guerre d’Algérie s’est terminée, l’entreprise travaillant à 40% avec ce pays s’est alors trouvée quelque peu secouée, et certainement pas très bien managée par mon père qui n’était pas un meneur d’hommes. C’était un très bon créateur toutefois, et même si je n’en avais pas les compétences, je voyais que ce n’était pas comme cela qu’il fallait la diriger.

Avec mon caractère impulsif, j’ai alors fait un putsch dans la société.

Mon frère aîné étant à l’armée, j’en ai pris les rênes, et je suis devenu le chef incontesté de cette famille avec la bénédiction de mon père. Progressivement, j’ai pris ma place avec bien sûr bon nombre d’éléments qui feront que l’entreprise se développe bien. Mon père est décédé d’une angine de poitrine à l’âge de 58 ans, et quelques jours avant son décès, je lui ai montré les plans de notre nouvelle usine sur son lit d’hôpital. Il m’a enlacé et m’a dit : “s’il m’arrive quelque chose, prends soin de ta maman et de tes frères et sœurs.”

Nous étions mon frère ainé et moi-même les deux associés de cette société. Nous avons progressivement embauché nos deux sœurs et notre jeune frère en raison de nos besoins et de leur capacité à pouvoir s’insérer dans l’entreprise.

Ils sont devenus nos associés. Nous étions la fratrie à diriger l’entreprise, dont j’ai été le chef incontesté comme dit précédemment, chacun à son rôle dans l’entreprise ou tout s’est bien passé durant toutes ces années.

Je conclurai par une phrase que j’aime bien de Périclès : “Il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage.”

mes soutiens

Durant la période où j’ai dirigé l’entreprise, un certain nombre de sociétés ont souhaité s’associer avec nous mais je n’ai jamais souhaité le faire. Les organismes qui ont été sollicités par nos soins, sont ceux dont toutes les entreprises modernes se servent pour être conformes aux normes, sur tous les plans (ISO, Formation Professionnelle, Sécurité, etc…).